Pour continuer à progresser et à améliorer ma méthode de soins et répondre encore davantage à la demande de mes patients, je me suis formé à l’hypnose.

 

Tout en continuant à rééquilibrer l’organisme humain dans ses dimensions mécaniques, énergétiques et somato-émotionnelles, j’utilise en plus l’hypnothérapie permettant l’accès à l’inconscient source de plus de 80 % des tensions neuro-végétatives et psychiques du corps et de l’esprit de mes patients.

 

 

L’inconscient est bon, protecteur et plein de ressources. Il présente trois fonctions principales :

  • La régulation et la coordination des fonctions biologiques : c’est le niveau le plus ancien, celui où siègent sans doute « l’instinct de survie » et « l’énergie vitale ». C’est la partie à joindre pour mobiliser nos capacités de guérison psychobiologiques.
  • Le réservoir de connaissances : apprentissages, ressources et savoir-faire que nous avons emmagasinés consciemment ou non. C’est le lieu où se fabrique la créativité.
  • La protection et la sagesse : mise à l’écart (refoulement) des événements traumatisants et des informations inutiles. C’est la fonction de protection de l’inconscient, également capable d’une forme de sagesse.

 

Dorénavant, je propose lors de mes soins d’une heure, trois possibilités de prise en charge de mes patients selon les pathologies et les symptômes rencontrés :

  • Comme à l’habitude, mes séances d’ostéopathie globales normalisant les systèmes mécaniques, énergétiques et somato-émotionnelles
  • Des séances d’hypnothérapie
  • La mise en place d’une méthode de soins manuelle novatrice, synthèse de l’ostéopathie et de l’hypnothérapie, qui permet d’être à l’écoute des demandes de l’inconscient et de son implication dans le déclenchement des symptômes et des pathologies par le conscient.

 

Pour éviter les idées préconçues et connaître l’hypnose ainsi que les possibilités de soins en hypnothérapie, voici quelques explications qui vous permettront d’y voir plus clair sur cette pratique révolutionnaire, qui sera dans l’avenir, j’en suis sûr, incontournable pour la guérison de nos patients.

 

Le terme « hypnose » désigne à la fois un état particulier de conscience et l’ensemble des techniques utilisées pour parvenir à cet état de conscience.

 

Pour Olivier Lockert (2001) : c’est un « État Modifié de Conscience (EMC) », un état de conscience naturelle différent de la veille et du sommeil, connu depuis que l’être humain existe. La « conscience » dont on parle est simplement notre esprit conscient : la perception ordinaire que nous avons du monde, avec nos 5 sens. Les techniques utilisées pour modifier l’état de conscience habituel d’une personne (vers moins ou davantage de conscience) sont multiples et choisies en fonction de l’objectif global à atteindre.


A l’état normal, toute idée formulée est discutée par le cerveau, qui ne l’accepte que sous bénéfice d’inventaires, perçue par les centres corticaux. L’information se propage aux cellules des circonvolutions voisines. Leur activité propre est mise en jeu et les diverses facultés dévolues à la substance grise de l’encéphale interviennent. L’impression est élaborée, contrôlée, analysée par un travail cérébral complexe qui aboutit à son acceptation ou à sa neutralisation. Enfin l’organe psychique oppose, s’il y a lieu, son véto à  l’injonction.

Chez l’hypnotisé, au contraire, la transformation de l’idée en acte, sensation, mouvement ou image, se fait si vite, si activement, que le contrôle intellectuel n’a pas le temps de se produire. Quand l’organe psychique intervient, c’est un fait accompli qu’il enregistre souvent avec surprise, qu’il confirme par cela même qu’il en constate la réalité, et son intervention ne peut plus l’empêcher. Si je dis à l’hypnotisé : « Votre main reste fermée », le cerveau réalise l’idée, dès que formulée. Du centre cortical où cette idée introduite par le nerf auditif est perçue, un réflexe se produit immédiatement vers le centre moteur correspondant aux origines centrales des nerfs fléchisseurs de la main ; la flexion en contracture est réalisée.

Vous retiendrez de la définition d’André Weitzenhoffer que l’hypnose fait partie des états de transe, qui font eux-mêmes partie des états modifiés de conscience. Donc, il y a de multiples façons de vivre un état « modifié » de conscience ! Et il n’y a pas de technique unique, particulière : on est en transe hypnotique légère au cinéma, en lisant un bon livre, lorsqu’on est amoureux, tout autant que pendant une cérémonie vaudou, une techno-party… ou tout tranquillement, en faisant de la « sophrologie » ou de la « méditation ».

 

L’application pratique qui en découle est que vous pourrez aider une personne à découvrir un EMC de deux manières principales :

1– Par focalisation et hypoactivité du corps et/ou de l’esprit (monoidéïsme, isolation psychosensorielle/dissociation conscient-inconscient). On parle de diminution du registre cognitivo-sensoriel. C’est l’hypnose habituelle, depuis son origine.

2– Par ouverture et hyperactivité du corps et/ou de l’esprit (rayonnement, saturation physico-psychique/association conscient-inconscient). On parle d’augmentation du registre cognitivo-sensoriel. C’est l’Hypnose Humaniste.

Ensuite, il faudra accentuer cette « transe légère ordinaire » pour en faire une véritable transe hypnotique.

Il apparaît donc deux « familles » : trois des quatre formes d’hypnose agissent par focalisation et dissociation d’esprit, en accentuant la cassure naturelle entre le conscient (notre perception habituelle) et l’Inconscient (notre esprit profond), et une seule forme agit par ouverture et effet d’association d’esprit (connexion), l’Hypnose Humaniste, en faisant en sorte de réunifier la personne en elle-même.

Dans tous les cas, à partir du moment où la personne n’est plus dans son état ordinaire de conscience, elle est « en EMC », donc en état d’hypnose pour ce qui concerne nos techniques.

La « thérapie par l’esprit » (psychothérapie) dont nous parlerons ici sera celle qui aide les gens à se soigner par le biais de l’Hypnose. Nous l’appellerons donc « Hypnothérapie ».

 

Quelles sont les indications de l’Hypnothérapie ?

En pratique, tous les domaines de la vie peuvent tirer profit de la transe hypnotique, d’une manière ou d’une autre… Seules les personnes diagnostiquées par la psychiatrie « paranoïaques », « psychopathes » ou « perverses » représentent des indications « discutables » (Godin) – mais pas « impossibles » (si vous êtes suivi par un psychiatre). En pratique, les hypnothérapeutes travaillant en libéral ne peuvent pas prendre en charge les personnes présentant des troubles dissociatifs (personnalité borderline, limite, même non-diagnostiquée).

Inutile de préciser que si vous vous fracturez un bras, si vous faites une attaque virale, un infarctus, si vous vous empoisonnez, si vous avez une crise d’appendicite ou si encore simplement la grippe vous immobilise au lit : consultez un médecin ! Il s’agit d’urgences médicales : rien de tout cela n’a à voir avec la psychothérapie ou l’hypnothérapie.

L’hypnose pourrait certes vous aider dans des situations purement physiques, mais elle ne sera pas le remède d’urgence principal pour ces maux d’ordre « mécanique », qui touchent uniquement au corps, sans connotation psychologique ou psychosomatique.

 

EXEMPLES DE CAS TRAITÉS AVEC SUCCÈS PAR L’HYPNOSE

  • phobies de toutes sortes, traumatismes psychiques : accident, décès, divorces…
  • dépression, anxiété, crises de panique, stress et mal-être
  • migraines, insomnies, cauchemars, troubles obsessionnels et du comportement
  • cécité, surdité, aphonie, amnésie, dysphagie
  • tics, hoquet, bégaiement
  • préparation préopératoire, accouchement sans douleur, dentisterie, analgésie, anesthésie et suites postopératoires
  • lutte contre la douleur : chronique, examens médicaux pénibles, cancer, grand brûlé
  • soutien durant le traitement du cancer, du sida et autres graves maladies
  • herpès génital ou labial, vaginisme, frigidité, anorgasmie, dysménorrhée et aménorrhée, impuissance, éjaculation précoce, infertilité
  • énurésie, coprorésie, rétention urinaire, pollakiurie
  • excès de poids, boulimie, anorexie
  • toxicomanie, tabagisme, alcoolisme
  • maladies de la peau : névrodermite, psoriasis, prurit, verrues, acné, zona, eczéma, urticaire
  • allergies ponctuelles ou chroniques, asthme, hypertension artérielle, problèmes de vue, troubles gastro-intestinaux, problèmes de croissance (taille, seins), syncopes, maladie de Raynaud, hyperhydrose
  • personnalité fractionnée, procrastination, manque de confiance en soi
  • entraînement à la concentration, à la performance : sport, études, examens, réorientation professionnelle ou personnelle, prise de décision importante, dilemme, etc.

 

Pour l’Hypnose Humaniste : cela inclut la liste ci-dessus (thérapie) à laquelle s’ajoutent les indications psychothérapeutiques :

 

  • Le soutien psychologique dans les maladies lourdes, type cancer, aux origines souvent existentielles (en complément du traitement médical)
  • les problèmes d’ordre physique à répétition et de cause inexpliquée (céphalée, mal de dos, mycoses, cystite et autres somatisations)
  • les effets du patriarcat (femmes qui se sous-estiment, qui n’ont pas de goût à la vie, qui restent en arrière-plan, derrière leur mari, qui souffrent de non-reconnaissance, etc.)
  • les problèmes d’identité (y compris d’ordre sexuel)
  • les femmes trop « solaires » (coupées de leur féminin) et les hommes trop « lunaires » (coupés de leur masculin)
  • mal-être existentiel, tristesse ou sentiment d’impuissance chronique, sensation d’être dissocié, coupé du corps, de ses émotions et sentiments
  • excès d’esprit d’analyse, loyautés familiales, rancœur, deuil, être (ou se croire) toujours victime, prisonnier d’une situation, critiqué ou jugé par les autres
  • timidité, agressivité, colères, hyperactivité
  • besoin de multiplier les relations affectives sans lendemain, peur de l’abandon, tendances suicidaires
  • dialogue intérieur négatif dévalorisant, rabaissant
  • impossibilité de construire un couple ou de maintenir un couple, problèmes de couple, infertilité psychologique
  • échecs personnels ou professionnels à répétition, sensation d’être transparent, inintéressant, trop grande naïveté, crédulité, pessimisme, sentiment d’injustice, sentiment d’infériorité, dépression
  • besoin de trouver sa voie, manque de créativité, perte du goût de la vie, excès d’attente par rapport aux autres, besoin excessif d’attirer l’attention, etc.

 

Il ne s’agit donc pas de savoir « dans quels cas appliquer l’Hypnose » mais plutôt « comment appliquer l’Hypnose dans le cas qui me concerne » !

 

Autrement dit, beaucoup de « problèmes » ou « dysfonctions » peuvent trouver solution grâce à l’Hypnose, et encore plus de bonnes choses peuvent être encore améliorées, peaufinées et décuplées pour vous apporter soulagement, mieux-être et une vie plus agréable.