Depuis quelques années, on assiste à une recrudescence de patients présentant des réactions cutanées typiques, très douloureuses, associées à une grande fatigue. Ces symptômes sont déclenchés par un virus : le ZONA.

La plupart d'entre nous porte le virus du zona. Son origine : la varicelle. Et oui, la primo-infection, ce premier contact, a lieu pendant la petite enfance : les virus de la varicelle et du zona ne font qu'un.

Lors de la varicelle, le virus pénètre et se multiplie dans les voies aériennes supérieures, passe dans le sang, puis atteint la peau, sa principale cible. Là, il induit une éruption vésiculaire caractéristique ayant la forme de petites gouttelettes : la varicelle.

Une fois l'éruption disparue, le virus varicelle-zona s'installe dans les ganglions nerveux sensitifs du dos et du crâne (racines rachidiennes postérieures, crâniennes, dorsales) où il demeurera définitivement.

Des années plus tard, il peut se réactiver et entraîner l’apparition d’un zona.

Sa réactivation dépend de facteurs particuliers, dont les principaux sont :

  • L'âge (le zona est plus fréquent passé 50 ans)
  • Une baisse des défenses immunitaires (fatigue, stress...)
  • Une maladie entraînant un déficit immunitaire telle qu’une infection.

 

Notre organisme porte aussi en nous nos tensions passées qu’elles soient d’origine mécanique, énergétique et/ou psychique.

Lorsque ses capacités d’adaptation sont dépassées, notre corps n’a pas d’autre choix que de déclarer divers symptômes lui permettant ainsi de nous envoyer le message : "Aide-moi ! Il faut me rééquilibrer !"

L’apparition d’un zona n’est pas un hasard ! Il se déclenche lorsque la personne est affaiblie. Nous retrouvons toujours un contexte de fatigue, de stress, de perturbations émotionnelles associé à des tensions et des manques de mobilité mécanique.

C’est pour cela que la localisation du zona est unique pour chaque personne. Le zona réapparaît et s’installe toujours sur des zones de convergence de tensions.

 

Quels sont les symptômes du zona ?

Le zona prend toujours la même forme : une éruption localisée (contrairement à la varicelle qui, elle, est générale), faite de vésicules disposées sur une peau rougie, d'un seul côté du corps. 

Ces lésions se situent toujours sur le trajet d'un nerf sensitif et sont situées sur la zone énergétique perturbée ainsi que sur les articulations en manque de mobilité.

Le plus souvent on trouve cette éruption sur :

  • Le thorax (environ 1 fois sur 2)
  • Le long d'une ou de plusieurs côtes
  • La région dorso-lombaire
  • Le bas de l'abdomen (possible atteinte des organes génitaux)
  • Le cou
  • Le visage

 

En quelques jours, les vésicules sèchent et des croûtes se forment. Ces dernières tombent au bout d'une dizaine de jour et laissent place à d’éventuelles cicatrices.

Outre ses désagréments cutanés, le zona provoque des douleurs névralgiques intenses qui peuvent, soit précéder l'éruption (pendant 1 à 3 jours, voire une semaine avant), soit l'accompagner. Et parfois, persister longtemps après la guérison.

Ces douleurs prennent la forme :

  • De démangeaisons intenses,
  • De sensations de brûlure.

 

D'autres symptômes sont souvent présents lors de l'éruption :

  • Une légère fièvre (38 à 38,5 °C) ;
  • Des douleurs d'un seul côté souvent lancinantes et intenses, ne disparaissant qu’après 2 à 3 semaines ;
  • Une perte temporaire de la sensibilité de petites zones de la peau de la région atteinte.

 

L'évolution du zona

L’évolution d'un zona est en général bénigne (90 % des cas). Comme le zona peut atteindre toutes les parties du corps, la gravité dépend de la localisation du trajet nerveux qu'il a décidé de suivre.

  • Lorsqu'il touche l’œil, il peut provoquer une atteinte de la cornée dont les conséquences sont, outre la douleur oculaire, la cécité. Parfois, les douleurs persistent très longtemps (algies post-zostériennes).
  • Lorsqu'il se situe autour de l'oreille, il peut provoquer des douleurs et des bourdonnements de l'oreille, une diminution de l'audition, des vertiges et une paralysie faciale.
  • Lorsqu'il touche la bouche et le pharynx, il peut être responsable d'une gêne lors de l'alimentation.
  • Lorsqu'il touche le bas de l'abdomen avec une atteinte génitale, il peut entraîner une rétention urinaire.

 

Que faire pour éviter l’apparition du zona ?

Comme nous l’avons vu, le virus du zona est en nous. Pourtant, tout le monde ne le déclenche pas !

Lorsque notre organisme est équilibré, il possède les moyens de contrôler ce virus (comme des millions d’autres).

C’est pour cela que le premier traitement pour éviter son apparition est en amont : LA PRÉVENTION.

  • Faites rééquilibrer votre organisme de temps en temps : les sphères mécaniques, énergétiques et psychiques doivent être en parfaite harmonie pour l’équilibre corps-esprit
  • Ayez une alimentation respectant l’équilibre acido-basique de votre corps
  • Faites du sport
  • Et ÉCOUTEZ-VOUS !!!!!

 

Quels traitements ?

En premier lieu, allez voir votre médecin :

  • votre médecin vous proposera une désinfection cutanée à l'aide d'un désinfectant type chlorexidine.
  • selon les circonstances, son ordonnance peut prévoir un traitement antiviral, d'autant plus efficace, qu'il sera prescrit dès l'apparition des signes et à fortes doses.
  • votre médecin pourra vous proposer des médicaments supprimant la douleur, comme du paracétamol, seul ou plus souvent associé à la codéine.

 

Puis, 8 jours après la prise du traitement médical, il est recommandé de mettre en place une séance de rééquilibrage de votre organisme qui permettra :

  • de rééquilibrer le système énergétique global et de la zone hyperalgique diminuant ainsi les douleurs
  • de détendre le système psychique permettant, d’une part, d’accepter plus facilement la crise et d’autre part, de relâcher les tensions émotionnelles de votre vie
  • de redonner de la mobilité aux articulations situées sur la zone hyperalgique, permettant plus de mouvements et favorisant ainsi la guérison.

 

Ainsi, avec cette prise en charge globale de cette pathologie (traitement médical et le rééquilibrage du corps et de l’esprit) :

  • la crise inflammatoire liée au zona sera, bien sûr, mieux supportée
  • les séquelles sensitives cutanées seront limitées
  • la crise durera moins longtemps

 

Il est aussi recommandé de mettre en place une nouvelle séance de rééquilibrage à distance de la crise (entre 3 et 6 mois) :

  • pour finir de rééquilibrer totalement l’organisme
  • pour effacer toutes séquelles
  • et surtout pour travailler les tensions de vie passées, ayant créées une instabilité permettant l’apparition du zona.

 

LES BONS RÉFLEXES À ADOPTER PENDANT LA CRISE

  • Prenez des douches ou des bains quotidiens à l'eau tiède et au savon surgras
  • Lors de l'application locale de produit désinfectant, éviter de frotter la peau.
  • En dehors des périodes de pansements, portez des vêtements légers et amples en coton. Remisez les vêtements en laine, en nylon ou en fibre synthétique, tant que la peau n'a pas repris son aspect normal.
  • N'appliquez aucune crème, gel ou pommade sans demander à votre médecin. De même pour le talc.
  • Coupez-vous les ongles et ne vous grattez pas.

 

Il faut savoir que le liquide contenu à l'intérieur des vésicules renferme des virus de la varicelle. Ce liquide est donc contagieux et il peut transmettre la varicelle aux personnes qui ne l'ont jamais eue.

En revanche, vous ne pouvez pas transmettre le zona à une autre personne, mais :

  • Si certaines personnes dans votre entourage sont enceintes, ont un bébé moins de 6 mois ou ont une immunodéficience connue, interdisez-leur les visites le temps que tout rentre dans l'ordre.
  • N'échangez pas votre linge de toilette (serviette, gant de toilette)
  • Évitez les contacts physiques avec les personnes n'ayant pas eu la varicelle.
  • Lavez-vous les mains après avoir touché la zone infectée.