Pour plusieurs millions de Français, le retour du printemps est synonyme de cauchemar car ils souffrent du fameux rhume des foins.
Les responsables, le plus souvent, sont les pollens de graminées.
Le nombre de personnes allergiques a doublé en 15 ans dans les pays occidentaux. C'est d'ailleurs la 4ème maladie chronique au niveau mondial.
En France, 20 à 25 % de la population sont concernés. Et selon les projections, ce pourcentage pourrait atteindre près de 50 % d'ici 2020 !
Le fameux rhume des foins ou rhinite allergique a des symptômes simples :
Ce phénomène traduit en général une allergie aux pollens de graminées. Mais attention, il peut aussi s'agir d'une réaction face aux pollens d'arbres : bouleaux, frênes, cyprès... ou une allergie aux pollens d'herbacées : armoise, ambroisie...
Les allergies respiratoires sont également liées à la pollution. Souvent, les particules polluantes aggravent les problèmes liés aux pollens.
A noter, à l'intérieur de la maison, d'autres allergènes existent : le tabac, les animaux de compagnie (chats surtout), les acariens, les moisissures...
Il peut aussi exister des problèmes d'allergies croisées liées à l'alimentation.
Une crise allergique est multifactorielle. Des contacts réguliers aux allergènes mettent en place une hypersensibilité de l'organisme et abaissent le seuil de déclenchement de la crise.
La rhinite allergique est liée aux saisons :
La "période" la plus sensible est d'avril à juillet pour les graminées, avec des zones plus précises en fonction de la région :
Dès mars dans le Sud de la France ;
D'avril à juin dans le Centre ;
De mai à juin dans le Nord.
Mais aujourd'hui avec le réchauffement climatique, la saison pollinique s'étend.
De plus, en dehors des graminées, les pollens des arbres apparaissent, eux, encore plus tôt : février ou mars par exemple pour le noisetier ou le bouleau. Les cyprès peuvent parfois débuter en décembre ! Et pour les herbacées, le pic est généralement en août.
A noter également, en montagne, que les saisons polliniques ont, en général, un petit décalage : un mois plus tard qu'en plaine.
Enfin, il peut y avoir un deuxième pic de pollens de graminées en septembre.
Et il ne faut pas oublier d'autres cycles qui peuvent influer sur les allergies. Ainsi, les acariens ont un pic de reproduction à l'automne et au printemps. Les moisissures, elles, seraient plus importantes en été, avec souvent un pic en septembre.
Rhinite allergique et asthme : des liens étroits
Le problème de ces rhinites allergiques est qu'elles altèrent la qualité de vie et qu'elles peuvent mener à l'asthme :
80 % des personnes qui ont de l'asthme ont une rhinite.
40 % des personnes qui ont une rhinite ont de l'asthme.
L'ostéopathie peut-elle soigner les allergies ?
Cette discipline venue d'Amérique au début du siècle repose sur la recherche et le traitement manuel des causes mécaniques des troubles de santé les plus divers (douleurs vertébrales, sciatiques, névralgies, vertiges, troubles circulatoires, problèmes organiques, gynécologiques, ORL, stress...).
Cause des allergies selon l'ostéopathie :
L'allergie n'est pas envisagée par l'ostéopathe comme un symptôme mais comme la suite d'un déséquilibre neurovégétatif secondaire, un dysfonctionnement mécanique vertébral, crânien ou viscéral, créant une situation de " stress physique " se comportant en véritable " champ perturbateur " .
Ce champ perturbateur (appelé encore blocage mécanique) peut être localisé au niveau d'une articulation, d'un organe ou résulter d'un déséquilibre postural provenant de n'importe quelle partie du corps (pied, œil, dents, mâchoire, vertèbres, première côte, diaphragme, utérus...) épuisant progressivement le système nerveux sympathique local, qui ne remplit plus son rôle inhibiteur du parasympathique.
Libéré du contrôle permanent du sympathique, le parasympathique se " manifeste bruyamment " à la moindre sollicitation, au moindre stress. Et c'est ainsi que tout au long de notre vie, le plus fort et le plus résistant d'entre nous, peut devenir " allergique " ou plutôt hypersensible à des allergènes auxquels quelques années auparavant il restait parfaitement indifférent.
Les conséquences organiques en sont les suivantes : spasmes digestifs, hypersécrétion des glandes à mucus à tous les niveaux (rhinites, sinusites, pseudo-asthme), fatigue, ralentissement général, déprime, etc... Il est bien évident que tout ceci sera modulé en fonction de l'hygiène alimentaire et du mode de vie de chacun qui pourra constituer un facteur favorisant.
La méconnaissance trop fréquente des " lésions ostéopathiques ", comme causes de nombreux troubles de santé, justifie d'effectuer pour tous les troubles chroniques d'origine mal élucidée un bilan ostéopathique et postural complémentaire aux bilans classiques.
Où se trouvent les champs perturbateurs et foyers toxiques ?
* Les foyers ou champs perturbateurs sont fréquents et souvent ignorés car insidieux et silencieux localement. Ce sont de véritable bombes à retardement enfouies et invisibles sans une recherche spécifique incluse dans tout bilan ostéopathique ou posturologique approfondi.
Ils peuvent se situer au niveau :
- des dents (infection larvée, inflammation, kyste, granulome, carie ou infection sous couronne).
- de cicatrices chirurgicales ou accidentelles (externes ou internes), d'adhérences, de blocages vertébral, crânien ou organique.
- d'un manque de mobilité d'une côte (fréquemment la première côte)
Conséquences les plus fréquentes :
Traitement :
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